Faucon crécerelle

Falco tinnunculus Linnaeus, 1758

Classe : Aves Ordre : Falconiformes Famille : Falconidae Genre : Falco
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  • Première observation
    1987

  • Dernière observation
    2023
Anonyme (centre D'hébergement Et D'etudes Sur La Nature Et L'environnement) - Anonyme (inconnu) - Balan Tom - Biotope - Centre D'hébergement Et D'etudes Sur La Nature Et L'environnement - Commune Du Havre - Demarest Thierry (commune Du Havre) - Duvilla Marc (commune Du Havre) - Gonm - Gourvennec Anthony (commune Du Havre) - Ligue Pour La Protection Des Oiseaux Normandie - Obsr105054 (inconnu) - Obsr140155 (inconnu) - Obsr177203 (inconnu) - Obsr358666 (inconnu) - Obsr369065 (inconnu) - Obsr450604 (inconnu) - Obsr514319 (inconnu) - Sce - Simont Vincent (commune Du Havre) - Ufcs (crbpo)

Informations espèce

Longueur 32-35 cm, envergure 71-80 cm, poids moyen 160-250 g.

Il habite une large gamme de milieux, évitant seulement les forêts denses, les montagnes dénudées et les grandes zones humides dépourvues d’arbres. Du moment qu’il puisse chasser dans des espaces ouverts et bénéficier d’un site de nid tranquille, il n’hésite pas à s’approcher de l’homme, s’installant même sur des bâtiments au cœur des grandes villes.

Le Faucon crécerelle se nourrit surtout de micromammifères, particulièrement de Campagnols, et d’oiseaux en proportion moindre. Au sud de son aire de répartition, il dépend en partie d’autres ressources telles que les insectes et les lézards. Son vol stationnaire de chasse, appelé vol en Saint-Esprit, est caractéristique. Une fois la proie localisée, il effectue normalement une descente par paliers successifs, lors lesquels il reprend son vol sur place. Il termine en piqué au sol pour la capture. La proie est presque toujours consommée au sol ou sur un perchoir, mais il arrive qu’il mange des insectes ou des petits rongeurs en vol.

L’espèce est plutôt solitaire, bien que des groupes de quelques oiseaux puissent se former lorsque les ressources sont abondantes ou lors des migrations. Le couple peut rester toute l’année sur son territoire. Il ne défend parfois qu’un tout petit secteur autour de l’aire, si bien qu’on peut trouver plusieurs couples à quelques mètres d’intervalle. Les sites de nid sont réutilisés d’une année sur l’autre. La parade a lieu bien avant la saison de reproduction, les deux partenaires montant haut dans le ciel et cerclant de concert, le mâle simulant des attaques en piqué sur la femelle. Il peut continuer même lorsque la femelle se pose et effectue d’autres types de vol acrobatique.

La ponte de 3 à 6 œufs (extrêmes 1 à 9) est déposée en avril. Le site de nid est très variable. Il s’agit généralement d’une cavité (d’arbre ou de bâtisse), d’une corniche ou de la fourche d’une branche. Il s’accommode d’anciens nids d’autres oiseaux ou de nichoirs artificiels. Si l’emplacement est dénudé, il le recouvre parfois de branchettes, de paille et de divers débris. L’incubation dure 27 à 29 jours et la couvée entière met 3 à 5 jours pour éclore. Les jeunes s’envolent à l’âge de 1 mois.

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Cerchneis tinnunculus (Linnaeus, 1758) |

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